Les sculptures en bois peintes dans cette exposition sont l’œuvre de l’artiste populaire d’origine néo-écossaise Ernest Muise (1928–1996). Il fut le dernier gardien à demeurer dans l’édifice du Morrin Centre, ainsi que le gardien des propriétés de l’église St. Andrew. De 1975 à 1989, il vécut avec sa famille au rez-de-chaussée du Morrin Centre.

Les sculptures de véhicules hippomobiles de Muise montrent certains des divers moyens de transport qu’on trouvait à Québec à la fin du XIXe et au début du XXe siècle : la charrette, le buggy, la berline, la carriole, la victoria/barouche et le tramway. Les tramways hippomobiles, ancêtres de nos autobus publics, qui circulaient sur des rails de bois, firent leur apparition à Québec en 1863 et disparurent avec l’avènement des tramways électriques en 1897. Des véhicules hippomobiles réservés à l’usage personnel parcoururent les rues de la ville jusque dans les années 1950; mais, de nos jours, ils ne servent plus qu’aux balades touristiques.

À la différence des sculptures de Muise, les deux véhicules hippomobiles du XIXe siècle qui se trouvent dans notre collection étaient des jouets destinés aux enfants. Ces jouets, destinés tant aux filles qu’aux garçons, appartenaient aux enfants Rickaby. Les Rickaby établirent leur commerce sur la rue Saint-Jean au début du XIXe siècle et y restèrent jusque dans les années 1970. Au début du XXe siècle, le commerce Rickaby se présentait comme « ébéniste et marchand de meubles; et entrepreneur de pompes funèbres ».

Contrairement à la majorité des jouets de notre collection, ces véhicules étaient généralement considérés comme étant des jouets de garçons. Ils étaient les camions à benne et les petites voitures des générations passées.

Extraits des écrits par Mary Hilda Freeland Stephens:

« I remember waking up in the morning hearing the horses trotting along Cook Street, the milk being delivered, and in the winter the horse-drawn Berlins (great box-like sleighs painted red or blue or green) being filled with snow by the men shovelling ». (Mary Hilda Freeland Stephens, Remembering a Quebec Childhood, 2)

PAGE D’ACCUEIL DE L’EXPOSITION